Le dernier jardin : Ephémère de Lauren DeStephano

Ephémère : Le dernier jardin

L'humanité croyait son avenir assuré. La science avait créé des enfants parfaits, immunisés contre toutes les maladies. Mais qui pouvait imaginer le prix à payer ? Car aujourd'hui, personne ne survit au-delà de vingt-cinq ans. Le monde a changé. Pour les jeunes femmes, la liberté n'est plus qu'un souvenir. Au nom de la survie de l'espèce, elles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames. Rhine a seize ans. Quand elle se réveille dans une prison dorée, elle n'a qu'une idée en tête: fuir. Qu'importe l'amour que lui portent son mari et ses sœurs épouses. Quand on n'a que quelques année à vivre, la liberté n'a pas de prix.

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Wither, éd. castelmore 2011, 349 pages - 12€90

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Deux même chroniques à la suite, un peu dommage je l'avoue. J'ai lu ce livre avec une telle vitesse (par rapport à d'habitude) que je me sentais obligée de faire une chronique ! Maintenant, il reste plus qu'à attendre la sortie du second tome ! 

J'ai été réticente au début, à la lecture du résumé et je voulais voir comment l'auteur introduisait le fait que les gens meurent précocement. Mais l'univers dystopique me surprendra toujours, car au final, cela m'a parut très crédible contrairement à ce que je m'attendais et d'ailleurs, l'univers était très sombre. Tout cela ne peut que nous faire ressentir de vives émotions. Quand j'arrive à ce stade je considère que le livre est très bon ! ^^ 

 Nous entrons très tôt dans le vif du sujet. Trois jeunes filles sont sélectionnées par le gouverneur domanial, elles deviendront ses épouses. Dans ce monde dévasté, où seul le nord de l'Amérique, reste habitable, les humains sont préoccupés sur leur avenir. En effet, après maintes manipulations génétiques dans le but d'améliorer l'espèce humaine, l'humanité connait un retournement de situation avec de lourdes conséquences. Désormais, la progéniture de cette génération richement dotée est condamnée à mourir jeune. L'espérance de vie pour les femmes est alors de vingt ans et pour les hommes de vingt-cinq ans. Comment réagir face à une telle situation ? 

On trouve une société différente de la notre. La polygamie, qui reste un élément désarment de ce livre, est mise en avant et contribue à la survie des hommes. Je dois dire que je ne m'attendais pas à cela de ce côté et même si de nos jours, plus rien ne tend à choquer, j'ai été plus que surprise … Dans la continuité d'une société qui diffère de la notre, on peut noter les avancées technologiques qui sont largement exploitées dans le roman. J'ai apprécié car les descriptions nous laissaient imaginer parfaitement ces nouveaux objets. La liberté reste toutefois la chose la plus importante du livre. Dans ce monde, où les secondes représentent beaucoup, la liberté reste à conquérir et c'est un très beau combat … Cela permet de n'avoir aucun temps mort. La lecture en est que plus prenante. 

Côté personnage, je suis, on peut dire, comblée ! Les soeurs épouses sont différentes et ont chacune leurs qualités : on apprécie Rhine pour sa persévérance, Cecily pour sa joie de vivre (qu'elle perd au fil de l'histoire certes) et Jenna par son côté protecteur, grande soeur qu'elle fait valoir à plusieurs reprises. Mais, que serait le livre sans les personnages masculins ? Linden m'a fait pitié du fait qu'il ignore beaucoup de chose, on apprend à le voir comme vulnérable et cela nous émeut. Contrairement à son fils, Maitre Vaughn est le personnage que j'ai detesté, qui m'a fait froid dans le dos et qui me fait encore peur … jusqu'à la dernière page j'étais horrifiée à cause de lui ! Heureusement pour moi, Gabriel apporte la touche ultime ! Celle d'un amour inattendu, quelqu'un à qui on a envie de faire confiance, qu'on a envie de prendre dans ses bras … 

 Voilà, je pense avoir terminé cette chronique. Je souhaite conseiller ce livre car c'est une belle figure de la dystopie. J'espère que je n'ai pas été trop ennuyante mais la réalisation de cette chronique s'est faite en plusieurs fois. Vous l'avez aimé ? Une réaction ?

“ J'ai toujours été fascinée par l'océan, par le fait qu'en crevant sa surface, on tutoie l'éternité, et qu'il fait le tour du monde pour revenir à son point de départ.”

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